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photos d'archives - Michel Boiron entrepreneur et Paul Chemetov - chantier et réception

Au milieu des années 80, la commune de Saint-Benoît-du-Sault, qui avait alors besoin de logements, s’est adressée, avec l’accord d’une société d’HLM, à l’architecte Paul Chemetov pour construire 38 logements répartis entre 5 bâtiments.

Les années passant, la demande de logements a diminué, en partie du fait de la décroissance du nombre de salariés de la principale entreprise locale qui est passé de 500 à 80 environ.

Dans le même temps, Saint-Benoît a été admis, en 1988, dans l’Association des Plus Beaux Villages de France (moins de 100 alors) grâce à son patrimoine bâti ancien (église romane, prieuré et maisons du 15è au 18è siècles) auquel venait se greffer des constructions contemporaines de qualité.

Pour ces mêmes raisons, la Commission nationale du Ministère de la Culture a attribué au village, en 2007, un Secteur Sauvegardé dont le périmètre contient les parties ancienne et contemporaine, dont les logements de la Grande Ouche.

 

Fin novembre de cette année 2017, nous apprenons que la société d'HLM, S.A. SCALIS, qui fait suite à celle qui a construit l’ensemble des logements, a obtenu un permis de démolir le bâtiment des 15 logements les plus grands, de 4 et 5 pièces (plus cellier, grenier et garage).

Cette obtention n'a été possible que par l'accord donné par  l'Architecte des Bâtiments de France, Madame Elodie DEBIERRE, qui valide, en juillet 2017, la destruction de l'édifice pourtant inscrit dans le périmètre du Secteur Sauvegardé. Au paravent, le Conseil Municipal de Saint-Benoît-du-Sault, en délibération du 9 juin 2017, a donné aussi son accord à la société Scalis.

La société Scalis avance, qu’après le départ des quatre dernières familles relogées, le bâtiment sera vidé de ses occupants et qu’alors, le coût des travaux d’entretien et de mise aux normes actuelles (en particulier d’isolation) serait trop élevé. D’autre part, la société estime, dans son dossier, les frais de la démolition à 300.000 euros.

 

Dans ces conditions, nous sommes très nombreux à penser qu’il est possible et souhaitable de faire l’économie (pour la société et les fonds publics) de ces 300.000 euros et de permettre, en même temps, à de nouveaux utilisateurs (créateurs d’entreprises artisanales ou de services, associations d’activités sociales ou culturelles, télétravailleurs…) d’acquérir ou de louer ces logements à un prix simplement symbolique, permettant une adaptation à ces nouveaux usages.

Le plus simple et rapide serait évidemment une acquisition intermédiaire par des collectivités publiques qui contribueraient ainsi au développement de l’activité d’un village et de toute une région dont le charme est indéniable.

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